C’est avec tout plein d’énergie positive que le rastaman blanc d’Hawaii MIKE LOVE a livré son message d’amour et de positivisme au public du Metropolis, venu voir la chanteuse soul Joss Stone, le dernier soir du Festival International de Jazz de Montréal. C’était aussi une excellente mise en bouche puisque la chanteuse anglaise a pris un virage reggae avec son dernier album, « Water For The Soul », réalisé par Damian Marley.

Mais revenons-en à Mike Love. Le musicien et compositeur maitrise tous les instruments qui se loopent: avec sa guitare, et sa bouche avec laquelle il fait les percussions, il se créé un rythme (évidemment reggae) qui lui permet ensuite de chanter ses chansons librement, et de jouer la guitare lead.

Mike Love

Mike Love (photo: Nico Pelletier, RREVERB)

Le gars n’a pas seulement une belle énergie, il a aussi un beau talent. Impossible de ne pas balancer avec lui sur ses rythmes et d’admirer son jeu “collectif”, tellement il devient plusieurs en multipliant devant nous les pistes.

Mike Love n’aurait besoin que d’un puissant tube pour se distinguer du lot et attirer les masses vers son art, de la façon que des Donavon Frankenreiter ou Xavier Rudd ont réussi à se créer un beau fanbase.
Love!

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Mélomane invétéré plongeant dans tous les genres et époques, Nicolas Pelletier a publié 6 000 critiques de disques et concerts depuis 1991, dont 1100 chez emoragei magazine et 600 sur enMusique.ca, dont il a également été le rédacteur en chef de 2009 à 2014. Il publie "Les perles rares et grands crus de la musique" en 2013, lance le site RREVERB en 2014, et devient stratège numérique des radios de Bell Média en 2015, participant au lancement de la marque iHeartRadio au Canada en 2016. Il dirige maintenant la stratégie numérique d'ICI Musique, la radio musicale de Radio-Canada.