Nicolas PelletierOSHEAGA 2013 jour 1 : Tomber en amour 17 fois Nicolas Pelletier 2013/08/03 Concerts JAKE BUGG crédit: Tim Snow, evenko C’est avec des étoiles dans les yeux que ma ballade en plein air s’est continuée chez Jake Bugg. Une autre jeune homme Londonien plein de talent : à seulement 20 ans, on le compare déjà aux Bob Dylan et Billy Bragg de l’univers folk. Sa musique sonne un peu comme du Vampire Weekend, mais son attitude est plus proche de celle d’un Frank Turner (qui joue samedi, d’ailleurs). PALMA VIOLETS crédit: Nico Pelletier, enMusique.ca Puis, d’autres très jeunes musiciens, aussi de Londres (décidément…), les rockeurs à l’attitude punk de Palma Violets ont enflammé la petite scène des Arbres en se garrochant de tous les côtés. Le bassiste Chilli Jesson était particulièrement allumé au point où l’on se demandait s’il n’allait pas fracasser son instrument à la fin du concert, ou simplement s’écrouler saoul mort derrière la scène! Le concert s’est terminé avec un cahos sur scène, typiquement punk, riant des conventions. VAMPIRE WEEKEND crédit: Pat Beaudry, evenko Mes amis et moi avons fait impasse sur la performance de Vampire Weekend que nous avons observé d’un œil distrait et désintéressé sur écran, dans l’espace média. Et honnêtement, ce groupe que j’aimais jadis beaucoup n’est plus l’ombre de lui-même et n’a jamais pu livrer les attentes après un premier album brillant. La suite, autant sur disque que sur scène, m’apparaît simplement un étirement de sauce. BEACH HO– — USE crédit: Tim Snow, evenko L’événement le plus attendu de ce premier jour de festival était sans conteste la performance des merveilleux Beach House. Vers 20 heures sur la scène Verte, le trio a fait planer la foule sur un nuage confortable, en offrant une musique linéaire, certes, mais envoutante. Ils ont repris la place laissée vacante par Mazzy Star (qui prépare un nouvel album, m’a appris Jeff Rioux d’emoragei magazine – yes!) et Blonde Redhead. crédit: Tim Snow, evenko À un moment donné, notre attention a été captivée par des centaines de petits insectes volants qui reflétaient dans les halos des projecteurs (nous sommes sur une île, en bordure de l’eau, ne l’oublions pas!) qui brillaient comme mille et un confettis dorés au-dessus de nos têtes. Les concepteurs du spectacle (ou la gang de Moment Factory) auraient voulu planifier un tel effet qu’ils n’y seraient pas arrivés aussi bien que la Nature l’a voulu à ce moment-là. Pas de piqûres ni de désagrément. Juste de la beauté. Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments