Les noms des récipiendaires des Prix de musique folk canadienne (PMFC) ont été dévoilés ce soir lors du gala bilingue animé par Shelagh Rogers (CBC Radio) et le musicien Benoit Bourque (La Bottine Souriante). La communauté folk de partout au pays a convergé vers Ottawa pour un weekend d’activités comprenant deux concerts vitrines de finalistes et plusieurs ateliers en plus du gala de ce soir. Cette année marquait le 10e anniversaire des Prix de musique folk canadienne.

Les Hay Babies, Mélisande, Lennie Gallant, Matt Andersen, le duo Moustafa Kouyaté & Romain Malagnoux parmi les finalistes

Vingt prix ont été remis au cours de la soirée – dont un prix hors catégorie. L’énergique quatuor de violonistes The Fretless, de Colombie-Britannique, a raflé le prix du groupe de l’année pour son album éponyme. L’auteur-compositeur acadien Lennie Gallant, membre de l’Ordre du Canada, s’est vu remettre le prix de l’artiste solo de l’année pour son album Live Acoustic at The Carleton enregistré à Halifax.

Le prix Artiste de la relève a été décerné aux Manitobains The Bros. Landreth (groupe composé des frères Joey et David Landreth ainsi qu’Alex Campbell et Ryan Voth) pour l’album country-alternatif Let It Lie. La captivante chanteuse manitobaine Tanya Tagaq a reçu le prix innovation musicale pour le tout aussi captivant album Animism (qui s’est mérité le prstigieux prix Polaris plus tôt cette année), alors que Kacy & Clayton, de la Saskatchewan, sont repartis avec le prix jeune artiste de l’année pour le superbe album The Day is Past & Gone.

Fait à noter cette année, les catégories d’auteurs-compositeurs ont été dominées par les femmes. En effet, les Acadiennes Les Hay Babies (Julie Aubé, Vivianne Roy et Katrine Noël) ont raflé le prix d’auteur-compositeur francophone – on devrait plutôt écrire auteures-compositrices francophones – pour le très apprécié Mon homesick heart. Le prix d’auteur-compositeur anglophone a été remis à Shari Ulrich, de la Colombie-Britannique, pour son album finement ciselé Everywhere I Go et enfin, l’Ontarienne Amanda Rhéaume a raflé le prix d’auteur-compositeur autochtone de l’année – avec John MacDonald – pour Keep a Fire.

Du côté des catégories contemporaines et traditionnelles, le groupe ontarien The Strumbellas a reçu le prix de l’album contemporain de l’année pour We Still Move On Dance Floors et le Néo-Brunswickois – maintenant établi en Nouvelle-Écosse – Matt Andersen a quant à lui remporté le prix du chanteur contemporain de l’annéepour son puissant album Weightless. Le super quintet du Cap-Breton Còig (se prononce « co-igue » et signifie cinq en gaélique) composé de Chrissy Crowley, Rachel Davis, Colin Grant, Darren McMullen et Jason Roach, a raflé le prix de l’album traditionnel de l’année alors que la Québécoise Mélisande s’est vu remettre le prix Sue Golberg duchanteur(euse) traditionnel(le) de l’année pour l’album Mélisande [électrotrad] – Les métamorphoses.

Les prix pour les catégories instrumentales ont été raflés par des Ontariens. D’abord, le joueur de banjo Jayme Stone a reçu le prix d’instrumentiste solo de l’année pour l’album inspiré de ses voyages The Other Side of the Air. Puis ce fut au tour de The Andrew Collins Trio de recevoir le prix du groupe instrumental de l’année pour A Play On Words. (Notons que c’était le deuxième prix de la soirée pour Joey Landreth qui est aussi membre du groupe The Bros. Landreth).

Le prix de l’Album jeunesse de l’année a été remis au pétillant Manitobain Fred Penner pour Where In The World. De son côté, le supergroupe britanno-colombien The High Bar Gang – composé de Barney Bentall, Rob Becker, Wendy Bird, Angela Harris, Colin Nairne, Eric Reed et Shari Ulrich – a remporté le prix du groupe vocal de l’année pour Lost and Undone : A Gospel Bluegrass Companion. (C’était donc le deuxième prix de la soirée pour Shari Ulrich.)

Le multi-instrumentiste ontarien Quique Escamilla, dont l’album 500 Years of Night a été inspiré de son Mexique natal, a reçu le prix de l’artiste de l’année en musiques du monde/solo. Du Québec, le groupe Moustafa Kouyaté & Romain Malagnoux a raflé le prix du groupe de musiques du monde de l’année pour Les frontières imaginaires. L’album est une collaboration musicale entre le Québecois d’origine française Romain Malagnoux et le Malien Moustafa Kouyaté (fils de Bassékou Kouyaté qui fut en nomination pour un prix Grammy).

Le prix du réalisateur de l’année a été remis aux Néo-Écossais Tom Terrell et Karl Falkenham pour leur travail sur l’album City Ghosts du groupe The Modern Grass.

L’Ottavien Harvey Glatt a été honoré par ses pairs qui lui ont décerné le prix du Travailleur de l’ombre, un prix hors catégorie remis annuellement par les PMFC et qui récompense un individu, un groupe ou un organisme pour son apport exceptionnel à l’une ou l’autre facette de la scène de la musique folk canadienne.

Fondés par la florissante communauté folk canadienne, les Prix de musique folk canadienne en sont déjà à leur dixième anniversaire. L’édition 2015 des PMFC se tiendra à Edmonton. Pour de plus amples informations, visitez le www.prixfolk.ca.

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