POP MONTRÉAL: Le festival exploratoire par excellence Nicolas Pelletier 2023/09/29 Concerts À Pop Montréal, je m’offre toujours le plaisir et le défi d’explorer et de découvrir, presque au hasard, de nouveaux artistes sur scène. Cette année, je n’ai pas couru à l’autre bout de la ville au Corona pour voir Portugal. The Man. Nope. Je ne suis pas allé voir les Local Natives au Métropolis ni The Dream (l’auteur de plein de tubes pour Rihanna (pas un critère selon moi, m’enfin)). Non merci. J’ai visé les no-names et les étranges, ceux qui m’apparaissaient comme de véritables originaux. Parfois avec bonheur, parfois avec déception. Mais bon, les bands établis peuvent aussi décevoir! DIANAphoto: Vivien Gaumand Mercredi, j’ai visé dans le mille avec DIANA, à la Sala Rossa. Un excellent trip retro 80s new wave avec une chanteuse charismatique bien qu’un peu tomboy, Carmen Elle (ex-Army Girls), qui n’arrête pas de glisser des petits mouvements de danse dans sa prestation. Un excellent groove comme des ambiances glaciales ne gênent pas le quatuor américain qui pourra envahir le terrain d’Austra (dont Elle a déjà été guitariste). Il y a peut-être quelque chose qui ressemble aux premiers albums de Metric (avant les tubes) dans la musique de Diana. Une touche de sax — par l’excellent Joseph Shabason (qu’on a entendu chez Destroyer) — peut emmener autant du free jazz que des slows presque sensuels. Vraiment envoutants. J’ai acheté leur CD en sortant. Par contre, la première partie, assurée par Empress Of, ne m’a pas épaté. La jeune chanteuse Lorely Rodriguez, seulement 23 ans, est passionnée à fond, elle se donne complètement à ses chansons. Dommage qu’elle chante si mal, elle est toujours au bout de son souffle et apparaissait nerveuse. Bref, rien de mémorable. Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments