Crédit photo: CamyyaWARPAINT, entre mesure et démesure Vanessa Hauguel 2014/10/08 Concerts Le groupe indie-rock (ou post-grunge féminin) était de passage hier au Théâtre Corona, retour sur la performance des enjoleuses de L.A. Ensorceleuses et fascinatrices, les filles de Warpaint ont révélé, malgré un faux départ et quelques problèmes techniques, une présence scénique à l’image de leur musique: agréablement désinvolte. Si les interactions avec la foule étaient sympathiques, quoique plus ou moins pertinentes (mais on s’en fiche un peu), l’attitude beatnik des deux guitaristes Emily Kokal, Theresa Wayman, et de la bassiste Jenny Lee Lindberg, était à point. Je ne sais cependant si c’est leur genre musical combinant rock psychédélique, post-rock et dream-pop, mais je ne savais trop si je devais me déhancher ou me laisser bercer. Pour ma part, les meilleurs moments du spectacle demeurent ceux où elles ont interprété les morceaux de leur plus récent album. C’est d’ailleurs Love is to Die , qui a su réchauffé la salle alors qu’elle était encore un peu engourdie. Ce sont ces moments de fougue et de laisser-aller (dans le bon sens), plus assumés qui étaient les plus remarquables. Le groupe a terminé le rappel avec la bien-aimée Elephants, incontournable du premier EP, bien efficace et appropriée. Plus elles sont folles, plus on les aime? Si leur univers vaporeux et chimérique est hypnotique sur papier (ou plutôt, en écoute dans son salon), en spectacle, Warpaint gagne peut-être davantage à se laisser porter par son côté enflammé et indocile. Suffirait sans doute de presque rien, ou qu’elles se laissent aller dans la démesure, pour qu’on soit parfaitement comblé. En attendant le prochain spectacle des 4 muses, voici un vidéoclip qui traduit bien leur pouvoir ensorceleur. Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments