Ariane PageauOnze bonnes raisons d’aller au FRIMAT de Val-d’Or Caroline Rodgers 2016/07/28 Concerts, Genres, Infos (Fr), Nouvelles, Uncategorized Le Festival de la relève indépendante musicale en Abitibi-Témiscamingue, mieux connu sous le nom de FRIMAT, a eu lieu le week-end dernier. Ne reculant devant rien, RREVERB a roulé 500 km pour se rendre sur place. Ce fut très chouette, et laissez-moi vous dire pourquoi vous devriez vraiment faire un saut à Val-d’Or pour le FRIMAT l’an prochain. 1) La programmation. Cette année, le FRIMAT recevait Safia Nolin, Galaxie, Mononc’Serge, Bernard Adamus et Jason Jabada, entre autres. De quoi satisfaire des mélomanes aux goûts variés. Par les années passées, le festival a reçu Karim Ouellet, Louis-Jean Cormier, Misteur Valaire, Koriass, Tire le Coyote, Vincent Vallières, les Vulgaires Machins, Karkwa et les Cowboys Fringants, entre autres. Le tout se déroule pendant trois jours, l’avant-dernier week-end de juillet : un séjour musical intensif qui vaut le déplacement. 2) La proximité avec les artistes. Au Frimat, les salles sont plutôt petites et on ressent une belle proximité avec les artistes sur scène. Les artistes ont l’air contents d’être là et de participer à un événement aux dimensions humaines. Où que l’on se retrouve dans la salle, on voit bien et on entend bien. Le spectacle de Mononc’Serge, par exemple, avait lieu dans une toute petite salle au Conservatoire de musique de Val d’Or. Après le spectacle, c’était aussi très facile d’aller parler au chanteur, qui s’est installé dans un corridor pour vendre ses albums et chandails aux intéressés. 3) C’est une façon d’encourager la relève. En plus des artistes connus, le FRIMAT offre une occasion d’entendre de nouveaux artistes grâce à sa Vitrine de la Relève, qui présente des artistes de 18 à 35 ans vivant dans la région ou originaires de celle-ci. Plusieurs prix en argent leur sont offerts, dont deux prix du public. Cette année, nous avons pu entendre Véronique Trudel, Les Iconoclastes et Sud Sud-Est, entre autres. 4) Il y a zéro stress. Dix minutes, c’est pas mal le maximum de temps qu’il vous faudra pour vous déplacer de votre hôtel ou de votre restaurant jusqu’aux salles de spectacles du FRIMAT, ou bien d’une salle à l’autre, ce qui inclut le temps de trouver un stationnement. Sachant que l’inconvénient majeur de bien des gros festivals, surtout en ville, est de parfois devoir se taper un véritable parcours du combattant parmi la foule et la circulation pour se rendre, c’est un avantage majeur. Vous pouvez ainsi prendre un verre tranquillement assis à une terrasse juste avant le show sans trop vous casser la tête avec la logistique pour vous rendre du point A au point B. 5) L’ambiance de party. Croyez-moi, les gens de Val d’Or savent s’amuser. Le FRIMAT est un festival qui attire beaucoup de jeunes et l’ambiance est à la fête. La foule était particulièrement survoltée au spectacle de Bernard Adamus qui a donné toute une prestation avec ses excellents musiciens. De nombreux 5 à 7 et spectacles de fin de soirée sont au menu. Après le spectacle principal de la soirée, une partie du public se déplace à la microbrasserie Le Prospecteur pour continuer le party en écoutant d’autres artistes. Rouge Pompier (photo: Benjamin Cullen) 6) Val-d’Or, c’est cool. J’ai visité tout le Québec et rarement me suis-je sentie aussi à l’aise rapidement qu’à Val d’Or. J’étais déjà passée par là, mais c’était la première fois que je m’y arrêtais plusieurs jours. J’ai découvert une ville dynamique et animée, avec des gens très accueillants, ouverts, sympathiques, et une foule de choses à faire ou à voir en plus d’assister aux spectacles. 7) Ce sont des bénévoles. Incroyable, mais vrai, ce festival, qui en était à sa 12e édition cette année, est organisé à 99% par des bénévoles. Ils sont une trentaine à donner de leur temps à l’année, et plus de cinquante pendant l’événement. À l’heure où bien des festivals de musique sont entre les mains d’une poignée de grandes entreprises, le résultat est impressionnant et cette indépendance mérite d’être soulignée. 8) Sortir de la ville. C’est loin, vous dites ? Sans blague, à quand remonte votre dernière visite en région ? Et quand je dis région, je ne parle pas de Lévis ou St-Hyacinthe ! Je parle de la vraie région, là où on respire, là où on est dépaysé, mais pas trop – parce qu’on est encore au Québec – là où le quotidien devient plus simple comme par magie. L’Abitibi-Témiscaminque, c’est pas mal tout ça. En été, la route est belle pour s’y rendre et bordée de forêts et de lacs. Le FRIMAT devient une bonne façon de combiner ses vacances à une passion pour la musique. 9) Les attraits touristiques. Ce ne sont pas les attraits qui manquent à Val-d’Or et aux alentours pour meubler vos temps libres pendant la journée en attendant le prochain concert. Quelques incontournables s’imposent. Il ne faut pas manquer la Cité de l’or, qui permet de visiter l’ancienne mine d’or Lamaque en descendant à 300 pieds sous terre ainsi que le Village minier de Bourlamaque avec ses coquettes maisons de bois rond peintes en noir, encore habitées. Frissons garantis avec la visite sous terre qui permet de comprendre la dureté du travail de mineur tel qu’il s’est pratiqué pendant des décennies. Aussi à découvrir, les somptueux Jardins à Fleur de peau, un endroit magique. Deux artistes, Francyne Plante et Jacques Pelletier, ont aménagé chez eux un grand jardin d’une beauté exceptionnelle où ils exposent leurs sculptures. Les Jardins à fleur de peau 10) La nature. Si vous êtes amateur de plein air, vous aurez l’embarras du choix dans la région pour la randonnée, le camping, le vélo de montagne, la pêche et le canot, entre autres. À Val d’Or même, la Forêt-Récréative permet de pratiquer plusieurs activités à quelques pas de la ville. La statue du mineur 11) La bouffe. Val-d’Or ne manque pas de bons restaurants, plusieurs d’entre eux étant situés au cœur de l’action, sur la 3e avenue. Comme j’ai eu l’occasion d’en essayer quelques-uns, voici mes recommandations. À la microbrasserie le Prospecteur, vous trouverez un bon choix de bières artisanales et un menu costaud incluant gibier, pizza, tartares et compagnie. J’ai aussi adoré le Balthazar, un vaste café qui n’a rien à envier, mais rien du tout, aux cafés de Montréal. Joli décor, bonne bouffe incluant des desserts maison comme en faisait ma grand-mère, prix raisonnables, ambiance sympa et personnel aimable. Il ne faut pas oublier de faire un saut par la chocolaterie Choco-Mango qui propose des chocolats aux saveurs sortant tout à fait de l’ordinaire et des pâtisseries. Les cupcakes de Choco-Mango Crédit photo du haut: Ariane Pageau Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments