Comme chaque année, Pop Montreal sera un véritable marathon entre les salles. La meilleure façon de savoir où me trouver demeurera de suivre ce guide à titre indicatif (parce rappelons-le, le signal cellulaire ne passe tout simplement pas dans le Rialto). Puis, bien sûr, il y aura les nombreuses découvertes qui viendront ponctuer le parcours et que je vais me faire un plaisir de partager (ou pas, peut-être que j’en garderai un peu pour moi après tout, juste pour une journée ou deux).
Il ne reste que deux jours pour bien vous reposer, puis… bon festival!

The Kills
Mercredi 21 septembre – Metropolis

L’excellent Ash & Ice tourne en boucle chez moi depuis sa parution en juin, et bien que le duo n’a toujours pas utilisé ses profits pour enfin s’adjoindre les services d’un batteur, The Kills demeure une puissante force charismatique sur scène. Le répertoire du groupe devrait parfaitement allumer la foule qui sera gonflée à bloc pour le début du festival, et j’aspire à tenter de conserver cette énergie pour la semaine!

 

Jean-Michel Blais
Jeudi 22 septembre – Fédération ukrainienne

Avec Chilly Gonzalez en isolement volontaire pour quelque temps, Jean-Michel Blais arrive à point pour prendre la relève du piano solo inventif, bien que sur une note parfois encore plus épique. Une belle occasion de renouer avec l’étoile montante locale et prendre une pause un peu plus contemplative dans la folie du festival, tout en découvrant les variations de son excellent opus Il.

 

John Cale
Jeudi 22 septembre – Rialto

A-t-il besoin de présentation? Je vais le faire quand même quelques épithètes: Velvet Underground, musicien qui n’a plus rien à prouver, icône de plus d’une génération. Même James Murphy l’a convaincu de reprendre son hymne “All My Friends”, parfait pont entre les époques et l’intemporel. Mon collègue Nico vous énumère mieux que moi qu’on ne manque pas de bonnes raisons pour y assister.

 

Angel Olsen
Vendredi 23 septembre – Rialto

Cette collaboratrice de longue date de Bonnie Prince Billy voit sa carrière solo en progression constante depuis 2010 et la parution toute récente de My Woman sur l’excellente étiquette indie Jagjaguwar pourrait bien la mener vers de nouveaux sommets. Une excellente occasion de l’attraper dans ce magnifique Rialto qui pourrait rapidement devenir trop petit pour son public.

 

The Sadies
Samedi 24 septembre – Théâtre Fairmount

Sans plus tarder, je cite mon ami Simon: “S’il y a un band à voir cette année pour mourir en paix s’il nous arrive quelque chose tout de suite après le Pop, c’est The Sadies“. J’en conclus donc qu’on aime le genre ou non, ils donnent un sale show. Je vais me rendre déterminer la chose par moi-même, puis aller prendre une douche après.
Bonus: l’excellent héros local Lil Andy ouvre la soirée.

 

Wolves in the Throne Room
Dimanche 25 septembre – Sala Rossa

Wolves in the Throne Room donne dans le métal aussi ambiant que lourd, très lourd. Avec une réputation pour des performances enflammées (littéralement), le groupe de Olympia devrait conquérir facilement La Sala Rossa et parfaitement couvrir l’aspect plus “loud” du festival (à l’image du passage plus que complet de Deafheaven à l’édition 2014 (je déteste le jeu des comparaisons, mais celle-ci va tellement de soi qu’il est impossible de ne pas la souligner)). La parfaite conclusion pour se garder bien réveillé un dimanche, après la folie de 5 jours de marathon.

 

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About The Author

Obsessif compulsif qui classe ses albums d’abord en ordre alphabétique d’artistes, puis de parutions (avec les simples sous les albums, question de confondre encore davantage les gens qui le visitent), Karl-Philip oeuvre dans l’industrie depuis plus d’une décennie. Il a touché à tout: maisons de disques, gestion de salles de spectacle et rédaction professionnelle pour de nombreux artistes. Il assiste à de nombreux shows lorsqu'il n'est pas désespérément en train d'essayer de faire de la place dans sa bibliothèque musicale.