Ce que la pianiste montréalaise Alexandra Stréliski a offert au public rassemblé dans la petite salle du Balcon, annexe de la Cathédrale St James, est une oasis de tranquillité et d’évasion cérébrale après une journée de travail. Arriver à 18 heures pile dans une petite salle qui a dû être une chapelle à une autre époque, et être accueilli par ces magnifiques mélodies au piano n’est rien de moins que divin. La pianiste a offert plusieurs morceaux de son album “Pianoscope” ainsi que des compositions très fraîches, certaines ayant été terminées quelques jours avant le début de sa série de trois soirs au Balcon. Dans la salle, tous sont calmes. Des enfants écoutent attentivement, une maman berce doucement un poupon qui ne semble pas du tout avoir envie de pleurer. Plusieurs spectateurs gardent les yeux fermés. Ils ne dorment pas, ils absorbent la musique, les oreilles grandes ouvertes. Le jeu d’Alexandra Stréliski n’est pas nécessairement lent ni vaporeux. Elle est énergique derrière son piano, tape du pied, bondit sur son siège. Nous nous sommes rafraîchis, ressourcés, puis sommes repartis chacun sur son chemin, le cœur et l’esprit un peu plus légers. ALEXANDRA STRÉLISKI jouait au Balcon, le 7 juillet (ainsi que le 5 et le 6) dans le cadre du Festival international de Jazz de Montréal. Tous nos articles sur le Festival de Jazz sont ici. Photos: Benoit Rousseau, FIJM Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments