On a beaucoup parlé du trio de Calgary installé à Montréal Braids en 2013. Les Raphaelle Standell-Preston, Austin Tufts et Taylor Smith qui se cachent sous ce nom produisent une musique électronique froide, mécanique, mystérieuse sur laquelle la jolie voix claire de demoiselle Raphaelle peut librement s’exprimer. Les mélodies ne sont généralement pas très accrocheuses (Victoria) à quelques exceptions près (Fruend). Le genre de disque qui accompagne merveilleusement bien une insomnie ou une matinée de pluie. Musicalement, les pièces les plus originales sont celles où les xylophones remplacent les claviers, telles que Hossak, un morceau à mi-chemin entre Portishead et Björk, les éléments pop accrocheurs des Anglais et expérimentaux (voire souvent agressants dans le cas de l’elfe islandaise) en moins. L’une des pièces de résistance, Together, placée au milieu du disque, nage dans les eaux territoriales islandaises. Le chant de Standell-Preston n’est pas toujours très mélodieux et c’est dommage. Des pièces planantes comme Girl auraient avantage à être fredonnables pour que la voix soit aussi captivante que la musique. Braids a commencé fort en 2011, en terminant parmi les finalistes du Prix Polaris (short listed) avec leur premier album, « Native Speaker ». Ça faisait à ce moment-là un an que les Albertains s’étaient installés à Montréal, où Katie Lee (claviériste qui a quitté le groupe depuis), Smith et Tufts suivaient des cours de musique à la réputée Université McGill, d’où l’impression qu’ils donnent d’être un groupe local. Au final, est-ce que “Flourish // Perish” est le disque de l’année, méritant le qualificatif de buzz? Assurément pas. Est-ce un bon disque de musique bien conçue qui créé une ambiance unique? Absolument! Et je vous le recommande si c’est ce que vous cherchez! BRAIDS Flourish // Perish (Flemish Eye, 2013) Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez Braids sur Facebook Lire d’autres articles sur la musique électro Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments