Le retour des rockeurs aux cheveux crêpés Nicolas Pelletier 2024/03/14 Albums, Genres Les rockeurs canadiens de Coney Hatch ressuscitent de l’époque du hair metal, l’époque où les musiciens qui s’affirmaient en « vrais » mâles se crêpaient les cheveux, se maquillaient les yeux et portaient des leggings en spandex moulant… Pas aussi connus que les groupes qui ont conquis la planète comme Judas Priest, Accept puis Motley Crue, Def Leppard et compagnie, cette bande de Torontois menés par le chanteur Carl Dixon a lancé trois albums entre 1982 et 1985. Dixon une voix qui ressemble à celle de Lou Gramm (Foreigner) mêlée avec celle de Dan McCafferty (Nazareth), comme sur Boys Club, alors que les gars qui l’entourent lui livrent un rock qui lient The Knack (Blown Away, avec son refrain qui ressemble à My Sherona) avec Bon Jovi ou Honeymoon Suite (Down’n’Dirty), guitares bien en avant-plan et batterie dynamique. Certaines compositions se tiennent, comme Do It Again, mais on demeure quand même pas mal dans le cliché (Connected), tout au long de ce 5e album en carrière, paru 21 ans après « Best of Three » (1993), lui-même sorti lors d’une réunion de la formation originale, huit ans après leurs années de gloire (modérée). Quelques guitares sont plus lourdes, presque heavy, comme sur We Want More, une chanson à la Whitesnake. Voici quelques-unes de leurs chansons les plus connues, à commencer par leur plus récent clip: Blown Away. Carl Dixon a aussi œuvré avec April Wine puis avec les Guess Who (sans Burton Cummings) alors que le bassiste Andy Curran a lancé quelques albums solo et le guitariste Steve Shelski a composé des instrumentaux pour la chaîne sportive TSN. Le batteur original, Dave ‘Thumper’ Ketchum fut un temps remplacé par le batteur du groupe Toronto, Barry Connors. Artistes : Coney Hatch Album : Four Étiquette : Frontiers Records Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez Coney Hatch sur Facebook Lire d’autres articles sur la musique rock Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments