Il faut être fort pour écouter Fauve. La détresse, la dépression, la grisaille, la procrastination, la solitude. On y nage dans l’univers d’un poète des temps modernes, qui y décrit son mal-être, sa survie dans un monde froid et tordu (Juillet 1998). On y sent l’apocalypse sociale, et suivons le parcours d’un seul individu dans cette vie complexe, décevante et brutale. L’amour avec un grand A de ces grands sensibles y est, ou n’y est plus. Mais l’intensité du sentiment y est encore. On sent la beauté, puis sa perte (Les hautes lumières). La désillusion est complète, chez Fauve, le monde est difficile, tout en étant conscient qu’on a affaire à des problèmes de riches, ce qui est encore plus déprimant. Le bonheur nous échappe encore. Fauve a connu un succès instantané dans toute la Francophonie en 2013 lorque ces cinq gars — anonymes — ont pris d’assaut la seine, avec des paroles rentre-dedans, une énergie captivante, des vers transmettant habilement des états d’âme difficiles à vivre. Mais c’est aussi ça, vivre. C’est ressentir x 1000. FAUVE Vieux frères — 2ième partie (Warner France, 2015) -Genre: poésie noire -Dans le même genre que Léo Ferré, Philippe Léotard, Grand corps malade Lien vers la page Facebook du groupe Lien vers le channel Youtube du groupe Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments