Mes coups de coeur (et de pied) au Jazz 2013 Nicolas Pelletier 2023/07/08 Concerts crédit: Frédérique Ménard-Aubin, Spectra CHASSOL – Musée d’art contemporain En ajoutant batterie et piano, le musicien martiniquais Claude Chassol donne un autre spin à la musique indienne. Il l’occidentalise en jouant en boucle des extraits de chansons, puis le jazz, tout en respectant la beauté et l’essence de la musique indienne. Grâce à lui, j’ai enfin l’impression de comprendre la musique indienne, si complexe par ses rythmes et ses tonalités si différente de celle de la musique occidentale. Une large place est laissée à la personnalité des musiciens et des gens captés sur pellicule, ainsi qu’à la philosophie derrière la musique indienne. On y parle beaucoup d’amour, de divinité, de partage, de communion… le tout avec cette chaleur humaine incroyable que le peuple indien possède naturellement. On réalise qu’on a affaire à un peuple chanteur, musicien. Chacun, du prof émérite de musique au simple chauffeur de taxi, offre sa chanson ainsi immortalisée. Plus qu’une adaptation de musique culturelle, ce que Chassol nous a offert est aussi un film magnifique, un voyage sentimental, on sent l’amour qu’a le cinéaste pour ce peuple à travers la lentille, à voir les sourires de ces musiciens, amateurs ou professionnels qui ont donné un bout d’eux. On sent aussi l’amour de Chassol a pour ces gens avec lesquels il a passé beaucoup de temps, si ce n’est pas sur place c’est en composant ses musiques en regardant ces magnifiques personnes sur écran. La dernière partie du film, Farewell, est touchante, comme les adieux d’un départ. Un très très beau moment humain, qui dépasse la musique et le cinéma. crédit: FRédérique Ménard-Aubin, Spectra Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments