Ce week-end légendaire tire à sa fin et je sais que vendredi est déjà loin, mais, laissez-moi vous raconter une petite histoire. Ça inclut une belle blonde aux yeux bleus! Deux semaines avant Osheaga mon cher Collègue Nicolas m’offre un accès à Osheaga pour la journée du vendredi. J’ai dû y réfléchir évidemment… Au moins une bonne fraction de seconde avant d’accepter. Puis enfin, c’est vendredi! Je prépare le sac à dos du parfait «Osheagois», contenant : – Une prise d’iPhone – Un «puncho» d’urgence – Une bouteille d’eau – Une camisole – Un sandwich – Mon portable de 20 livres que je n’utiliserai même pas – Et PAS de crème solaire! (erreur) J’enfourche mon vélo direction Parc Jean-Drapeau. La côte du pont Jacques Cartier est pénible et j’arrive tout en sueur à destination. Bravo pour la camisole de rechange, je regagne des points! Je récupère ma passe, on fouille mon sac, on oublie de numériser ma passe, je me rends à l’entrée de la section des médias à l’autre bout du site pour me faire dire de retourner magnétiser mon maudit bracelet. En tout, une heure s’écoule et aucun show de vu! Bon ça y’est! Passe valide, je repars. «Let’s go» dans la section VIP question de boire une bière pour oublier l’incident. J’inspecte les lieux avec Manchester Orchestra en musique de fond. Je ne connaissais pas ce groupe et j’aime bien finalement. Mon plan est donc de me rendre à la représentation de Old Crow Medecine Show, mais je rencontre un ami en chemin. On marche, on parle et je suis rendu à la scène Piknic. Ryan Hemsworth ce sera alors! Autre découverte plaisante. Les beats à tendance «lounge électro» savamment mixés sont envoûtants. Je reste ici un bout. Osheaga 2014 Photo by Eva Blue Je quitte vers la fin du «DJ set» et j’arrive à la scène de la montagne juste à temps pour voir Awolnation jouer Sail. C’est la folie! Du haut de la bute j’aperçois la foule en délire. Eh bien, Awolnation met la barre haute et peu de temps après Sam Roberts aurait besoin de Viagra. Ça ne lève pas son affaire! Pas que ce soit mauvais, j’imagine que ce n’est juste pas le bon public. Comme je le pensais il s’est adressé plusieurs fois à la foule en français , mais sans l’effet escompté. En réalité, un gros pourcentage du public d’Osheaga vient de l’extérieur. Bon, oublions ça, Childish Gambino entre sur scène et moi je me pousse. Le «Gansta Rap Sh*t» ce n’est pas mon fort. D’autres amis se sont greffés à nous et on se dirige vers London Grammar. LONDON GRAMMAR (photo Tim Snow, Osheaga) Belle ambiance, on se sent serein. J’aurais bien envie de m’asseoir tranquille pour mieux en bénéficier, mais le terrain est horriblement «bouetteux» (problème assez dispersé sur le site d’ailleurs). Finalement la carence en percussion du groupe me dérange puisque je ne peux poser mon précieux popotin nulle part. Entreprenons le départ pour le prochain spectacle… Flume! Débile! Pas la musique non, du moins pas pour le moment car ce n’est pas commencé, mais mon dieu qu’il y a du monde. Impossible de se tailler une place de choix. Sauf peut-être pour les gens qui décident de grimper sur les structures avoisinantes. «Sécurité, vous êtes-où?» Bref ça débute, on sent la chaleur monter, littéralement. Parlant de chaleur, je me retrouve à danser avec une belle blonde aux yeux bleus. C’est une québécoise de surcroît. Quand on te dit que les plus belles filles sont au Québec, crois-nous! – Scrillex? – SCRILLEX! Lazers, lazers, lazers partout!! La basse est viscérale on la sent dans nos trippes, les jets de lumières sont ahurissants, mais ce qui dépasse tout entendement c’est l’espèce de vaisseau dans lequel Skrillex se trouve. C’est une gigantesque structure hydraulique en forme de soucoupe volante qui se propulse lentement de plus en plus haut pour finalement atteindre un bon 8 mètres de hauteur. Je suis comblé jusqu’à la fin! Osheaga 2014 – Photo by Pat Beaudry Puis retour à l’espace VIP, le temps de faire le plein! La bière coule à flot, c’est rempli à craquer. Il y a vingt minutes d’attente pour se procurer une consommation. C’est surprenant comment on a des amis quand ils sont en avant de la ligne, hen? – Heille saluuuuutt! – Heu, allo… Je ne parle pas de moi, mais bien de ces profiteurs qui dépassent tout le monde avec cette supercherie, tout de même efficace, faut avouer. Fait que là… Je n’ai pas envie de voir Outkast, je me rends à Bands Of Horses. C’est cool, le kiosque d’un ami est là, il y a des places assises. Je prends ça relax jusqu’à la fermeture. Je donne un coup de main à mon «bro» pour fermer le kiosque. J’obtiens une paire de souliers neufs gratuits! C’est payant d’aider le monde. Ok terminé! Retour à vélo en essayant de me faufiler tant bien que mal parmi les piétons qui descendent le pont direct dans la piste cyclable. Un petit truc : crier que t’as plus de freins fait généralement la job! Merci Osheaga, encore de beaux souvenirs! (P.S. J’ai ajouté la blonde sur Facebook. C’est déjà ça!) Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments