Ne pas se fier aux apparences… ni aux pochettes moches Nicolas Pelletier 2024/01/17 Albums, Genres Ah, le marketing, cet art qu’on pense parfois futile peut se révéler d’une importance capitale lors de la mise en marché d’un disque, en altérant la perception de l’éventuel acheteur. Oui, il est difficile pour des artistes indépendants d’investir dans des éléments aussi peu artistiques que le look d’une pochette (surtout en cette ère numérique!), mais il demeure important de projeter une bonne image, reflétant son art. Je dois avouer que je n’ai pas été impressionné par le premier coup d’œil du disque « Clin d’oeil » de JF Girard. Il ressemblait à ces centaines de disques de mauvaise qualité musicale et artistique. Mais à l’écoute de la musique de ce pianiste jazz, on découvre un musicien raffiné qui explore le jazz d’ambiance feutrée (Les vagues tranquilles) et compose de jolies pièces au piano (The Clarendon Ballad, en solo). Sur disque, Jean0Fernand Girard succombe parfois au pop jazz frisant la musak (My Son Shines, avec l’harmoniciste Guy Bélanger), mais ça demeure rare. Le pianiste quinquagénaire est entouré de musiciens haut de gamme avec lesquels la chimie opère : Paul Brochu à la batterie et Frédéric Alarie à la contrebasse. Sur certaines pièces, on reconnaît le saxophone de François D’Amours ou la guitare de Michael Pucci. Même si « Clin d’œil » est son premier album, Jean-Fernand Girard ne sort pas de nulle part. Il a œuvré en tant que réalisateur, arrangeur ou accompagnateur sur une quarantaine d’albums, jouant avec Luck Mervil, Mara Tremblay, Mélanie Renaud et Bob Walsh, pour ne nommer que ceux-là. L’album a été lancé au club jazz Upstairs à la fin novembre 2013. Artiste: JF Girard Album: Clin d’oeil Étiquette: Bros Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez JF Girard sur Facebook Lire d’autres articles sur la musique jazz Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments