Imaginez un gars avec une grosse voix hyper rauque, frisant le grunt métal et une fille avec une puissante voix claire, plus folk que rock. Entourez-les d’un groupe rockabilly assez heavy, donnez-leur trop de café, et branchez les instruments! Ça donne « July Talk », le second album du groupe du même nom, un disque en béton, plein de contrastes, qui débute avec la pièce The Garden, qui exprime assez clairement leur angle musical. Le chanteur Peter Dreimanis (qui n’a pas le physique de sa voix!) ne joue pas toujours le rôle de la brute heavy métal: il est capable de plus de subtilité (Guns & Amunitions). La chanteuse Leah Fay utilise sa très jolie voix de toutes les façons possibles: choeurs angéliques, petite voix délicate à la Coeur de pirate (Paper Girl) et panache vocal lorsqu’il le faut. Les voici reprenant une chanson douce de Wilco. Le groupe, complété par le guitariste Ian Docherty, le bassiste Josh Warburton et le batteur Danny Miles est assez récent : formé en 2012, July Talk lance son premier album éponyme en octobre de cette année-là. Treize mois plus tard arrive ce second disque, les situant quelque part entre Tom Waits, Kristin Hersh et Social Distortion. Tous leurs clips, photos et pochettes de disques sont en noir et blanc, ce qui leur confère un certain esthétisme, chose rare pour les groupes rock assez lourds en son. JULY TALK July Talk (Sleepless Records, 2013) Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez July Talk sur Facebook Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments