Il ne rajeunit pas le Kid (55 ans), mais il n’est pas près de ralentir! Cet énergumène qui est passé par The Cramps, The Gun Club et les Bad Seeds de Nick Cave a encore bien du punk en lui. Il a également bien du showman aussi, comme s’il était l’enfant illégitime de Screamin’ Jay Hawkins et d’Iggy Pop! Oh, quelle image n’est-ce pas?

Kid Congo Powers a « réussit à convaincre » (c’est ainsi qu’il a présenté la chose) ses deux fils à jouer avec lui dans ce nouveau band. L’un est à la basse, l’autre à la guitare lead. La chimie semble prendre sans aucun problème.

Powers n’est pas un grand chanteur. Il déclame ses paroles (Haunted Head — pièce titre de son nouvel album) ou hurle plus ou moins incompréhensiblement. Souvent, il se lance dans des instrumentales qui allient surf rock et americana hanté avec une bonne dose de punk de garage avec un fond de soundtrack d’Halloween.

Ouais, c’est ça Kid Congo Powers: un peu de weird, un peu de punk, un peu de surf.

KID CONGO POWERS and the PINK MONKEY BIRDS jouait au Divan Orange, le mercredi 17 septembre 2014, dans le cadre de Pop Montréal.
D’autres recommandations de concerts à Pop sont ici (Karl-Philip Marchand Giguère) et ici (Nicolas Pelletier)

Réagissez à cet article / Comment this article

commentaires / comments

About The Author

Mélomane invétéré plongeant dans tous les genres et époques, Nicolas Pelletier a publié 6 000 critiques de disques et concerts depuis 1991, dont 1100 chez emoragei magazine et 600 sur enMusique.ca, dont il a également été le rédacteur en chef de 2009 à 2014. Il publie "Les perles rares et grands crus de la musique" en 2013, lance le site RREVERB en 2014, et devient stratège numérique des radios de Bell Média en 2015, participant au lancement de la marque iHeartRadio au Canada en 2016. Il dirige maintenant la stratégie numérique d'ICI Musique, la radio musicale de Radio-Canada.