Pendant que (presque) tout le monde était parti voir Lorde et les Arctic Monkeys sur les scènes principales, je me plantai devant la scène Verte, où se succédèrent les punks gitans de Gogol Bordello et la triste Suédoise Lykke Li. GOGOL BORDELLO La bande de pirates menée par Eugene Hütz est une machine de guerre… à la fiesta! Énergiques, passionnés, engagés, les gars et la fille de Gogol Bordello sont des vieux loups de mer qui savent comment faire décoller la soirée. Personne n’a regretté Lorde, aussi bon soit son premier album. C’est bien plus l’ambiance à la Mano Negra, des Pogues et de Grim Skunk qu’on retrouve ici! L’amertume des vieux soldats, la fête qui efface tout, les 1001 nuits à se languir, les 1001 soucis de la vie d’errance… Hütz le chante à tue-tête dans l’une de ses chansons de marin enivré, racontant en parabole son propre parcours de gitan de la musique. Cliquez sur l’une des photos pour lancer le diaporama en plus gros format. GOGOL BORELLO (photo: Pierre Bourgault, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Pierre Bourgault, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Tim Snow, Osheaga) GOGOL BORELLO (photo: Pierre Bourgault, Osheaga) Ce groupe est un véritable ramassis des Nations Unies : on y trouve un Ukrainien (le chanteur et guitariste Hütz), un Russe (le violoniste Sergey Ryabtsev), une métisse Chino-Écossaise (la choriste Elizabeth Sun), un Éthiopien (la bassiste cool Thomas « Tommy T » Gobena), un Équatorien (le chanteur et percussionniste Pedro Erazo), deux Américains (le batteur Oliver Charles et le guitariste Michael Ward, deux recrues avec le groupe) et un Bélarusse (le petit nouveau, à l’accordéon, Pasha Newmer). Quel spectacle, malheureusement trop bref puisque visiblement amputé de la moitié, faute de temps. LYKKE LI Je termine l’édition 2014 d’Osheaga en attendant une demi-heure devant la scène Verte, l’arrivée de la sombre Scandinave Li Lykke Timotej Svensson, alias Lykke Li. Je n’ai pas encore attendu, mais cette fois-ci, plutôt que de marcher encore (18 heures de concerts en deux jours, ça use, ça use), je pratique cet exercice de yoga qui demande d’être parfaitement équilibré sur son centre de gravité, sur l’axe central du corps. Je vous raconte ça parce que je suis fatigué, mal aux pieds, et j’ai un peu hâte de rentrer. Mais je tiendrai. Pour voir ce dernier concert que j’espère magique pour terminer osheaga 2014. C’est drapée de noir et à travers un écran de fumée qu’est apparue Lykke Li, au grand ravissement des patients fans. Plus pop qu’ambiant, la grande prêtresse de la peine d’amour a plu. Abusant parfois un peu trop des basses extrêmement basses, Lykke Li a chanté les chansons que les fans réclamaient à hauts cris, à savoir No Rest For The Wicked, Dance, Dance, Dance (sur laquelle elle se déhanchera langoureusement) ou I Follow Rivers. LYKKE LI (photo: Nicolas Pelletier, RREVERB) Une longue marche sur mes pieds fatigués m’attendait. Je n’ai pas attendu la fin, et ai marché, marché, jusqu’au métro puis chez moi, où j’ai finalisé ces articles. En espérant que vous avez eu un « beau Osheaga » vous aussi, que nos articles vous ont permis de vivre le festival si vous n’y étiez pas, ou de rallonger les bons souvenirs si vous y étiez. À l’an prochain… Ou à dans deux mois si vous nous suivez au festival Pop Montréal, du 17 au 21 septembre prochain. On en reparle bientôt! Pour tout lire sur Osheaga cliquez ici. Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments