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Foule enjouée à Osheaga

Wow, quel baptême d’Osheaga ai-je vécu hier! Croyez-le ou non, c’était ma première fois… moi le fan d’indie rock depuis toujours qui aurait pu le couvrir depuis plusieurs années… Mais non, j’étais TOUJOURS en vacances à l’extérieur lors du premier weekend d’août et ai manqué les six premières éditions de ce festival qui croît en qualité d’année en année. Mais me voici ENFIN sur place, bien équipé de lunettes fumées et casqué d’une casquette (des Francos, d’ailleurs) puisqu’on m’avais averti deux fois plutôt qu’une : “Mannn, il va faire chaud, le soleil tape, bois de l’eau, protège-toi de crème solaire”. Et puis, j’avais lu cet article chez Nightlife qui m’avait donné d’autre judicieux conseils…

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Tu es jolie et tu as un chum aux épaules solides? Vas-y, grimpe!

pourquoi se priver de ce plaisir des yeux?

pourquoi se priver de ce plaisir des yeux?

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Alors, vendredi, dès la fin du boulot, on est partis vers l’île Notre-Dame pour fouler le site du Parc Jean-Drapeau où sont dispersées les cinq scènes du festival Osheaga. J’avoue que pour cette soirée en particulier, trainer dans le coin des deux grosses scènes qui sont côte-à-côte a suffit. Voyez plutôt les shows qu’on a eu le plaisir de savourer:

17 h 00 Amadou et Mariam

Le couple malien a réussi à charmer la foule avec son énergie contagieuse et sa joie de vivre. Les seuls représentants de la musique world d’Osheaga n’ont pas du tout paru hors-contexte, loin de là. À deux pas de moi, des jeunes même pas ridés me demandaient “Hey, who’s are they? They’re quite good!” et ils avaient bien rason d’en prendre bonne note: Amadou nous a “blowé” quelques solos de guitares impressionnants, et leur rythmes entraînants ont fait beaucoup bougé la foule qui, avouons-le, n’était pas nécessairement venue les voir.

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Amadou et Mariam ont fait bouger les pieds des festivaliers

 

17 h 50 Franz Ferdinand

Le quatuor écossais a toujours une bonne réserve de bombes accrocheuses pour faire swinger une foule! Dans cette formule de concert très court où les formations ne disposent que de 50 minutes chacune, il faut maximiser chaque seconde! Les Franz n’ont pas donné le chance à la large foule massée devant eux de se reposer. La plupart des festivaliers, tout frais arrivés sur le site, ont BEAUCOUP apprécié le concert – moi le premier. L’histoire ne dit pas si leur chanteur avait perdu un pari pour s ‘obliger à arborer une si laide moustache… D’autres photos ici.

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Franz Ferdinand et son horrible moustache

18 h 40 The Weeknd

18 h 30 Florence + the Machine

La grande prêtresse Florence Welsh a donné un concert très énergique – même si plusieurs de ses morceaux sont assez calmes. Sa douce voix était particulièrement puissante et son large orchestre comprenant choristes et harpiste (un gars qui n’avait pas le physique de l’emploi, d’ailleurs), était imposant.

florence and the machine Osheaga 2012

florence and the machine Osheaga 2012

 

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Le décor

 

20 h 30 Sigur Ros

Ahhh, le clou de la soirée! Le band islandais est toujours aussi magistral et les écouter en concert est un pur délice autant pour les oreilles que les yeux. Les projections et éclairages sont magnifiques, artistiques, amenant une élégance que l’on ne voit que trop rarement dans le rock. La voix angélique de Jonsi, ses coups d’archets sur sa guitare électrique, les plan de caméra très originalement cadrés ont permis d’apprécier cette trop courte performance sous les étoiles de Montréal.

 

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Sigur Ros live à Osheaga 2012

Foule repue après tant de bons concerts

Foule repue après tant de bons concerts

 

dans le coin de la statue

dans le coin de la statue

21 h 35 Justice

Les deux Français de Justice fermaient la journée avec un gros show très dansable, mais on commençait à perdre des joueurs. Plusieurs fans d’indie rock ont laiss la place à ceux et celles qui préféraient danser, ce qu’ils ont pu faire aux sons des gros beats de Justice. Mais à voir la tête des deux pitonneux, ils n’étaient plus très frais! L’air hagard, perdu dans les sons, les gars en avaient visiblement fumé du bon 😉 Ils étaient un  peu plus frais en début d’après-midi lorsque je les ai croisés dans la zone média, en pleine entrevue.

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Photos par Nicolas Pelletier, tous droits réservés

sauf celle de Florence + the Machine, par Pat Beaudry, gracieusté d’Osheaga

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About The Author

Mélomane invétéré plongeant dans tous les genres et époques, Nicolas Pelletier a publié 6 000 critiques de disques et concerts depuis 1991, dont 1100 chez emoragei magazine et 600 sur enMusique.ca, dont il a également été le rédacteur en chef de 2009 à 2014. Il publie "Les perles rares et grands crus de la musique" en 2013, lance le site RREVERB en 2014, et devient stratège numérique des radios de Bell Média en 2015, participant au lancement de la marque iHeartRadio au Canada en 2016. Il dirige maintenant la stratégie numérique d'ICI Musique, la radio musicale de Radio-Canada.