Un peu de nulle part arrive cette Owlle, avec sa pop vaporeuse mais rythmée. Le genre de disque qui génère des points d’interrogation à sa réception pour son étrangeté, mais qui peut révéler d’agréables surprises. C’est le cas pour “France”. Cet album est bourré de pièces qui ne sont pas hyper accrocheuses, mais qui sont toutes intéressantes soit par leur spleen (Fog) ou par leur énergie (Dont Lose It). Quelques incursions dans le dubstep avec de lourdes basses (Like a Bow) ne font pas dévier l’ambiance générale qui demeure ancrée dans la pop néo-lounge énergique. Le look de cette chanteuse française est pour le moins unique. Les photos signées Roger Dekker la montrent seins nus, notamment sur la pochette de son disque. Pour pouvoir l’annoncer sur sa page Facebook, l’artiste a dû s’autocensurer. La production est impeccable, les nombreux sons rythmiques et d’ambiance captiveront l’oreille (sur le slow Your Eyes). La douce voix d’Owlle est solide et affirmée, capable de puissance comme de sensibilité (le tube potentiel Ticky Ticky). De la pop, certes, mais de la bonne! Elle explique son cheminement, le choix de son nom, les instruments qu’elle joue, ses influences (Bronski Beat, Brian Eno) et sa rencontre avec Depeche Mode dans l’entrevue ci-dessous. OWLLE France (Sony France, 2014) -Genre : pop electro vaporeuse -Dans le même genre que Misstress Barbara, François and the Atlas, La Roux Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Lien vers la page Facebook de l’artiste Voir les photos de Roger Dekker Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments