R.E.M. nous pond en 1996 un nouvel album où leurs fans ne sont ni pâmés, ni déçus. On veut du R.E.M., on a du R.E.M.. Leave est sûrement la pièce la plus importante de l’album, avec ce son triste soutenu par une sirène qui doit sonner dans les discothèques. Une pièce digne de Drive. Be Mine et How the West Was Won and Where it Got Us et quelques autres sont de haut niveau, ayant leur place parmi les « greatest hits » de Michael Stipe et sa bande. Le groupe a enregistré plusieurs des chansons pendant leur tournée supportant « Monster ». Il ne s’agit pas d’enregistrements publics, mais faits avec la console dans des arénas vides ou dans leurs loges. Ils évitent ainsi le stress des coûts horaires élevés des studios professionnels, et ça paraît : on les sent détendus et confortables. Malheureusement, certaines pièces semblent avoir été un peu « vite faites », notamment le rock Wake Up Bomb. « New Adventures… » a été enregistré un peu partout aux États-Unis, lors de leur tournée, parfois carrément durant les prises de son (soundcheck) avant un concert, s’inspirant ouvertement de Radiohead, qui avait utilisé le même procédé pour « The Bends », l’année précédente. De mon point de vue, et je suis un fan du groupe depuis ses débuts, c’est le dernier bon album de R.E.M. Les choses vont tranquillement se gâter avec le départ du batteur Bill Berry en octobre 1997 puis les albums « Up » (1998), « Reveal » (2001) et les autres, qui ne comprendront pas de moments aussi forts que ceux auxquels Stipe, Peter Buck et Mike Mills nous ont habitués. R.E.M. New Adventures in Hi-Fi (Warner Bros, 1996) -Genre : rock alternatif -Dans le même genre que Beck, Radiohead des débuts Lien vers la page Facebook de l’artiste Lien vers la chaîne YouTube de l’artiste Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments