REGINA SPEKTOR, aveuglément. Nicolas Pelletier 2022/10/27 Genres En concert au Metropolis, Montréal, 9 octobre 2012 C’est un tour de chant des plus classiques que la Russe Regina Spektor a présenté à ses nombreux admirateurs montréalais. Beaucoup de filles y avaient emmené leurs chums ou sortaient en copines, pour venir écouter celle dont les ballades sont bien senties. Un peu comme une Fiona Apple sans les montées de lait, comme une Catherine Major anglophone ou une Tori Amos plus jeune et moins complexe. N’étant pas un adepte inconditionnel de Spektor, j’ai été quelque peu surpris par son répertoire qui comprend plusieurs chansons assez soul, assez personnelles… Mais aussi assez classiques dans le genre « auteure-compositrice-interprète-féminine-qui-joue-du-piano ». Chez nous, Catherine Major a un peu le même parcours à la différence que Spektor a un succès beaucoup plus appréciable à trouver des mélodies accrocheuses, comme On the Radio, qu’elle a interprété en tout début de performance. Quelqu’un dans le public a filmé les 12 premières minutes du concert. Les voici: Le public de Spektor se devait d’être des admiratrices finies de l’artiste puisqu’autrement elles auraient remarqué que les chansons défilaient les unes après les autres sans grand éclat. Un violoncelliste et un claviériste donnaient un aspect noble à sa musique alors qu’un batteur soulignait certains passages, sans plus. Rien de mauvais, mais rien de bien palpitant non plus. Les applaudissements étaient polis, voire un peu plus nourris lorsque deux mots étaient prononcés en français. Le genre de concert qu’on attend parce qu’on aime beaucoup l’artiste. Aveuglément. Devenez fan de Regina Spektor sur Facebook Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments