C’est un jazz complexe, syncopé et compliqué que nous ont servi le trio de Shai Maestro mais un jazz tripatif, jouissif et complètement déjanté, à l’Astral hier soir, dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal. Les trois musiciens Israéliens ont visiblement beaucoup de plaisir à sortir des sentiers battus. Ils se défient l’un l’autre, en divagant parfois tellement qu’ils en riaient entre eux. Lors de la pièce initiale, Gal (du prénom de la jeune sœur du pianiste, elle-même bassiste en Israël), le batteur Ziv Ravitz (photo du haut) était tellement plongé dans son univers que le pianiste Shei et le contrebassiste Jorge Roeder souriaient de le voir tant en transe, se demandant presque quand serait le moment qu’il reviendrait sur Terre. Plusieurs pièces de leur plus récent album, « The Road to Ithaca » (que je me suis procuré sur le champ), ont été interprétées : Cinema G, Paradox, Invisible Thread, en plus de Gal. J’ai hâte d’entendre les versions enregistrées, probablement très différentes. Des musiciens haut-de-gamme, faisant du jazz de haute voltige qui est toujours possible de suivre en étant bien attentif et en gardant le rythme. Leur exécution parfaite a rendu un jazz archi compliqué hyper accessible. C’était franchement beau à voir! Wow. SHAI MAESTRO jouait à l’Astral, le 28 juin 2014 Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal Voici d’autres photos du concert, signées Victor Diaz Lamich (Spectra). Cliquez sur l’une d’elle pour démarrer le diaporama. Crédit Victor Diaz Lamich Crédit Victor Diaz Lamich Crédit Victor Diaz Lamich Crédit Victor Diaz Lamich Crédit Victor Diaz Lamich Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments