ALVVAYS, parce que la pop peut être de qualité

Chez RREVERB, notre politique est de ne pas faire de snobisme envers la musique pop. Notre objectif est de dégager la musique de qualité de la masse et de « matcher » l’expression artistique avec votre état d’esprit. On peut aimer la musique classique passionnément et avoir envie de punk rock lorsqu’on est fâché, ou de blues, lorsque déçu par l’amour. RREVERB est là pour vous indiquer quels sont les bons albums dans chacun des genres, pour chacune des émotions humaines.

Je vous raconte tout ça ce matin parce que je m’apprête à vous présenter le dernier album d’Alvvays, un groupe pop torontois signé sur une « major ». Le genre que la plupart des critiques musicaux snoberaient. Pas moi.

Alvvays fait de l’excellent pop rock qui fait taper du pied tout en offrant une musique de qualité. La chanteuse Molly Rankin (fille de John Morris Rankin de la célèbre Rankin Family) utilise beaucoup la réverbération, ce qui rappelle Mazzy Star. La musique d’Alvvays est par contre beaucoup plus dynamique que le légendaire groupe mené par Hope Sandoval et David Roback.

Voici quelques exemples intéressants.

La grande majorité des neuf titres sont intéressants. Jamais cheezy, jamais hyper originales non plus. Aussi bon que Metric, disons. Il n’y a pas de grande bombe, de hit tellement hallucinant qu’on a envie de crinquer le son dans le tapis (à part peut-être Party Police?) mais une impression générale de plaisir constant et de qualité stable, signe que Rankin et son amie d’enfance Kerri MacLellan n’ont pas réalisé le tout vite fait pour s’en débarrasser et tabler sur un tube.

Molly Rankin a fait parler d’elle en 2010 alors qu’elle lançait un EP solo, avant de former Alvvays. Ce n’est qu’après une tournée accompagnant The Pains of Being Pure at Heart et Peter Bjorn and John qu’ils enregistrent ce premier album, réalisé par Chad VanGaalen – qui a lui-même sorti son nouvel opus il y a quelques semaines et dont je parlais ici.

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