FLAVIA COELHO – L’Enivrante brésilienne Nicolas Pelletier 2017/09/06 Albums, Genres Chaque décennie a son artiste brésilien qui se fraye un chemin un peu plus ancré dans les oreilles nord-américaines: il y a eu Gil et Astrud Gilberto dans les années 70, Caetano Veloso, Seu Jorge dans les années fin ’90, puis CéU dans les années 2000 et la jeune Dom La Nena, plus récemment. Le bassin brésilien regorge de talents et ça demeure une énigme à comprendre pourquoi il n’y a pas davantage d’artistes sud-américains ici. Au Québec, on n’est pas insensible au charme sud-américain… On a craqué pour la fabuleuse étoile filante que fut Lhasa de Sela (Mexicaine d’origine), Bïa et Alexandra Ribera, Mamzelle Ruiz… Mon plus récent coup de coeur brésilien est une belle brune aux immenses cheveux frisés, au sourire coquin et à l’oeil vif. La séduisante Flavia Coelho, née à Rio de Janeiro en 1980, s’était déjà fait remarquer avec le tube Bossa Muffin de son premier album paru en 2011, puis avec la très sensuelle Por Cima, de « Mundo Meu » en 2014. Le soleil dans la voix, le rythme qui prend sournoisement dans les hanches, et, avouons-le, un look qui fait tourner les têtes, la chanteuse et guitariste de 37 ans remet ça avec “Sonho Real”, paru en 2016 sur étiquette Discograph et arrivé chez nous l’hiver dernier. Cet album est peut-être un petit peu moins palpitant que le précédent, car il ne comporte pas de “gros titres” et il semble un peu plus relax que ce à quoi Coelho nous a habitués. Ceci dit, “Sonho Real” regorge de soleil (Bom Bom) et de morceaux qui vont absolument enjoliver votre journée. Une pièce comme Leidi ne peut que vous faire sourire, par son entrain et sa belle énergie contagieuse. En voici quelques extraits, suivi de plus anciens titres. C’est vraiment au milieu du 3e opus de Flavia Coelho que l’on sent que les choses lèvent d’un cran. Le beau reggae Quer vadiar combine air d’été, syncope typique du genre et mélodie de cirque mélancolique en arrière-plan. La belle brune nous entraîne alors dans un tourbillon exotique enivrant auquel il est difficile de résister. Victor Vagh-Weinman est omniprésent sur cet album: il réalise l’opus, compose plusieurs des musiques avec Coehlo et y joue percussions, basse, claviers. Le batteur Al Chonville, le guitariste Arthur Romijn et quelques choristes complètent l’équipe de cet album. Elle explique son parcours dans cette entrevue chez Jazz aux Frontières. Et voici un extrait de son concert au Festival de Jazz de Montréal en juillet dernier, armée de sa guitare sans caisse de résonnance. J’y étais et elle a charmé le public sans forcer. Amis parisiens, notez que la belle Flavia a joué au Pan Piper le 8 octobre dernier! Des photos ici. FLAVIA COELHO Sonho Real (Discograph, 2016) -Genre: électro brésilien -Dans les mêmes vibes que CéU, Bïa, Leanne La Havas Écoute et achat sur Google Play Lien vers la page Facebook de l’artiste Lien vers la chaîne YouTube de l’artiste Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments