BLACK JOE LEWIS n’est pas content! Nicolas Pelletier 2023/12/15 Albums, Genres Ceux et celles qui s’ennuient de John Spencer et de son dynamique Blues Explosion peuvent se rabattre sur le nouvel album de Black Joe Lewis. Ce bluesman texan fait de l’excellent rock sale, brut (presque brute!), à fond la caisse. Imaginez un rock avec autant de punch que celui des Black Keys (Make Dat Money) mais avec davantage de senti hard rock des années 70 (l’excellente Das Er Salaam) beaucoup plus proche du punk enflammé d’Iggy Pop à la meilleure époque de ses Stooges (la sinistre My Blood Ain’t Running Right). Plusieurs morceaux misent sur une section de cuivres dont Black Joe Lewis n’abuse toutefois pas. Le sax amène plus de chaos que de jazz, si vous voyez le genre. http://www.youtube.com/watch?v=NnGCWKSR3wM Ce band d’Austin a visiblement beaucoup d’expérience de scène, à en juger par le type d’énergie qui se dégage de leur musique: Come To My Party en est un exemple parfait. Moins punk, plus funk, Lewis et sa bande (qu’il appelait jadis The Honeybears) montrent qu’ils peuvent aussi contenir leurs émotions lorsqu’il le faut. http://www.youtube.com/watch?v=Wa8v7VsH0IM La pièce Vampire semble elle aussi tirée d’un long jam de nuit. On a ici une variation hard rock de ce que faisait le trio Morphine. Contrairement au chant tout en douceur du très cool Mark Sandman, Black Joe est un hurleur qui n’épargne jamais ses cordes vocales au point de faire aller l’aiguille de la console dans le rouge. Plus passionné que ça, tu meurs. Joe Lewis a formé son groupe en 2007. Natifs d’Austin, ils se font d’abord remarquer dans leur propre cour, au prestigieux festival SXSW. Quatre albums et deux EP plus tard, la formation a joué dans tous les grands festivals comme Lollapalooza, Coachella et Sasquatch! et sur tous les plateaux de télé américaine, tels Late Night with David Letterman, Austin City Limits ou Later… with Jools Holland. Artiste: Black Joe Lewis Album: Electric Slave Étiquette: Vagrant Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez Black Joe Lewis sur Facebook Lire d’autres articles sur le blues Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments