mcplasseL’authenticité non-feinte de FRANCIS HALIN Nicolas Pelletier 2012/09/12 Albums, Genres Quatre chansons d’un auteur-compositeur-interprète inconnu… Qu’on a envie de connaître davantage. Francis Halin nous envoie cette brève, mais pertinente carte de visite dans laquelle il nous fait part de ses émotions de façon intimiste. Mais le charme de ce mini-album tient au fait que Halin ne s’en tient pas à un seul ton. Il n’a peut-être pas la plus belle voix du monde, mais il compense amplement avec une authenticité qui ne peut être feinte. Sur la sombre Le Dernier poème, il passe des vers tristes à un refrain animé telle une musique de cirque. Inespéré! Sur Matin de moi, il brasse davantage la cage, dans un folk sympathique qui me rappelle Marc Edgar (qu’on n’a pas assez entendu, par ailleurs). Halin, demi-finaliste au Festival international de la chanson de Granby en 2009 (Prix Espace Émergence), a de la parenté artistique avec Sas-31 (pour le côté self-made), Karkwa (pour la poésie des moments doux), Alexandre Désilets (pour les textes, pas la voix!) et Piers Faccini (pour les mélodies), en plus d’un lien plus global avec les musiciens folk lo-fi intimiste du type Monsieur Mono, Bon Iver, Ida… Quelques belles harmonies vocales pourraient rendre le tout divin. Ici, il est entouré du multi-instrumentiste, compositeur-arrangeur et réalisateur Olaf Gundel, le contrebassiste Érik West-Millette, le violoniste d’I Musici Jacques Proulx et Stacy Le Galle au matriçage. Un talent à suivre. Francis Halin Paradis malade (EP) (indépendant, 2o12) Lien vers achat en ligne (iTunes) Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments