JET BLACK, comme ça devrait

Quiconque veut savoir ce qu’est une bonne attaque de guitares rock peut simplement écouter à fond le dernier album de Jet Black, « In Paradox ». Dès la première seconde de Deep Space, c’est un mur sonique habilement calibré qui nous rentre dedans, des sons qui percent l’air sur la bonne fréquence, dans un canevas texturé.

L’expérience sensorielle se poursuit tout au long des 10 chansons. Le chanteur Philippe St-Laurent n’est pas le plus grand mélodiste que le rock n’ait connu, mais son ton stoner rock écrase bien l’ensemble, un peu comme le faisaient si bien Mudhoney ou, plus récemment, Wand.

L’attaque des guitares, le mur de son créé par la section rythmique, les couches de six cordes… Voilà ce qui est passionnant avec « In Paradox », second opus de ce band de Québec. En plus de St-Laurent, groupe est composé de Francis Berthelot (guitare), Stephanie Vezina (basse) et Jean-Philippe Laforge (batterie). Du rock qui ne réinvente rien, mais qui n’a pas besoin de le faire. Ça sonne dans le mille, comme ça devrait.

Et leur vinyl est super beau!

Depuis la sortie de son premier disque, « Escape Measures » (2011), Jet Black a réussi à prendre part à différents événements internationaux et nationaux d’envergure tels que South by Southwest (SXSW) et North by Northeast (NXNE) en plus d’avoir assuré la première partie de Mélissa Auf Der Maur.

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