MONKEYJUNK me fait mentir Nicolas Pelletier 2023/11/19 Albums, Genres Le groupe MonkeyJunk en est à son 3e album. Ces trois gars d’Ottawa se spécialisent dans le blues rock funky comme on l’aime dans les petits bars. Je gagerais ma chemise que ces musiciens ont une méga expérience sur scène. La musique de MonkeyJunk n’est pas la préférée de ceux et celles qui aiment l’originalité. On nage ici en plein standard. Mais du standard bien fait! Avec les premiers titres de ce CD, leur musique roule comme les bons temps et fait taper du pied d’un bout à l’autre de ce recueil de dix chansons intitulé « All Frequencies ». Le chanteur et harmoniciste Steve Marriner se débrouille très bien, même que sur Je Nah Say Kwah (ouch, quelle traduction phonétique!), il se donne des allures de funk master à la Rick James, sur cette pièce complètement différente du lot. Le gars est dans le blues depuis ses 11 ans, remportant à 14 un combat d’harmonicistes, le Ottawa Blues Harp Blow-Off. Il jouera ensuite dans plusieurs groupes dont les Johnny Russell Band, JW Jones Blues Band. Avec MonkeyJunk, il est accompagné par Tony D à la guitare lead et Matt Sobb à la batterie. Les titres suivants, Sirens in the Night et Yearnin’ For Yesterday rappellent les années 70 de Ten Years After. Plus loin, sur Why Are People Like That?, MonkeyJunk se donne des allures de Black Keys en jouant avec davantage de parcimonie : moins de batterie, moins de clichés. Ma foi, ces MonkeyJunk sont en train de me faire mentir et, oui, démontrent une palette musicale pas mal plus vaste que ce que les premiers morceaux (et l’album précédent, « To Behold » que j’avais aussi critiqué en 2011) laissaient entrevoir. Eh bien tant mieux! Artistes: MonkeyJunk Album: All Frequencies Étiquette: Stony Plain Lien vers l’achat en ligne (iTunes) Suivez MonkeyJunk sur Facebook Lire d’autres articles sur le blues Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments