Tony Allen SAMEDI 8 JUILLET BRANDI DISTERHEFT 17 h scene Club Jazz Casino de Montréal à la place SNC-Lavalin (gratuit) Contrebasse ardente, écriture inspirée de Mingus et de Björk et voix rêveuse : c’est ainsi que la jeune musicienne captive. Considérée par Oscar Peterson comme « une artiste à prendre très au sérieux », elle a récolté un Juno pour son premier album, Debut, et gagné un Grammy pour “Pleased to Meet You” (2011) enregistré avec Oliver Jones et Hank Jones. PARLOR SOCIAL 18 h Astral Dessy Di Lauro et Ric’key Pageot forment le ciment de cette folle formation de Los Angeles dont le néo-ragtime sublime le foisonnement culturel de la grande époque de la prohibition. La voix unique de Dessy coule merveilleusement dans le temps sur le piano ou l’accordéon de Ric’key, son mari, qui est aussi le claviériste/pianiste de Madonna. Un spectacle haut en couleur. BLICK BASSY 19 h 5e salle Le musicien camerounais épouse d’une voix suspendue aussi bien le swing de La Nouvelle-Orléans, le R&B que les berceuses murmurantes en y ajoutant picking du violoncelle, samples enivrants et rythmes traditionnels. L’enfant de Yaoundé rend ici hommage à l’un des plus étranges stylistes du Delta blues des années 30, Skip James. MATT HOLUBOWSKI 20 h Théâtre Maisonneuve Paru à l’automne 2016, Solitudes, le deuxième album de Matt Holubowski, remporte rapidement un énorme succès critique et populaire. Sur scène, les chansons directement inspirées de ses riches expériences de voyage prennent tout leur sens, portées par le charisme de l’artiste. Entouré de 4 musiciens d’exception, Matt nous présente un spectacle à son image : vrai, délicat et introspectif. TONY ALLEN 20 h Monument-National Ex-batteur attitré de Fela Kuti, Tony Allen possède un style particulier qui lui vient autant de ses sources africaines que des boppers rythmiciens comme Kenny Clarke, Max Roach et, en particulier, Art Blakey, le créateur des Jazz Messengers, une de ses premières idoles. Une chance unique de voir le batteur co-inventeur de l’afrobeat rendre hommage à l’un des batteurs les plus emblématiques du hard bop. NOMADIC MASSIVE 21 h scène Club Jazz Casino de Montréal à la place SNC-Lavalin (gratuit) Depuis 2004, le collectif hip-hop multilingue montréalais propose une musique hyper rythmée d’influence soul, reggae et afro-caraïbéenne, à base d’échantillons, platines et instruments traditionnels. Lors de ses tournées sur plusieurs continents, Nomadic Massive porte un message d’ouverture et de justice sociale qui traverse toutes les frontières. SONIDA PESAO 22 h scene hyundai (gratuit) Composé de deux chanteurs, une choriste et de trois instrumentistes, Sonido Pesao (anciennement Heavy Soundz) propose un métissage aussi original qu’explosif de musique urbaine, électro et latine. Les gagnants du prix de la diversité en musique du Conseil des arts de Montréal viennent présenter Reir par no llorar (2017), un premier opus électro-organique où rythmes reggae côtoient syncopes funky. TOPIUM 24 h Place Heineken (gratuit) Le duo électro-jazz montréalais Topium réunit le trompettiste et claviériste Jérôme Dupuis-Cloutier et le batteur et programmeur Jonathan Gagné. Leurs pièces aux formes surprenantes s’amusent à travers l’improvisation, la recherche de structures et de textures numériques et acoustiques. Un éclat à la fois ambiant et dansant nourri de beats urbains hypnotiques et de bons sons pas mal planants et groovy. VOILÀ!! Rendus là, le festival est terminé et on se dit “À l’an prochain!” ps: suivez notre section de Jazz à l’année ici! Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments