Quoi de plus agréable qu’une soirée à regarder un excellent concert? Je ne m’en tanne absolument pas! Parfois, ce sont des artistes inconnus qui me surprennent, d’autres fois, des légendes livrent la marchandise. Voici mes 16 soirées préférées de 2016! 1 Punkt presents: NILS PETER MOLVÆR solo, EIVIND AARSET band with Jan Bang L’Astral (Festival de Jazz) – 5 juillet Ce concert a immensément plu aux jazzivores! Les réactions les plus positives et élogieuses fusaient parmi les spectateurs après que les dernières se furent évaporées: du stoïque “wow” au “meilleur concert EVER” aux mâchoires ramassées par terre, partout dans l’Astral, c’était unanimes. En parlant avec quelques connaisseurs avant le concert, leurs attentes étaient élevées… et elles furent visiblement comblées. (suite ici) Crédit Jazz Fest 2 GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR + Holy Body Tattoo Théâtre Maisonneuve, PDA 11-12 avril You know when you’ve seen art when you’ve lived something during a show or a performance. You know it’s art when you didn’t get all of it. You know it’s art when you feel lucky to have seen a show rather than watched tv. You know it’s art when you can’t really explain the show you’ve seen to a friend. You know it was good, even great, but you can’t put words on the storyline. You just had to be there. (More) 3 RADIOHEAD Osheaga, 31 juillet Les Let Down, Karma Police, Lotus Flower, Paranoid Android et autres Creep sont devenus des hymnes doucement chantés par une chorale de 30,000 âmes… Sur un fond bleuté, sous cette belle nuit d’été, les Festivaliers d’Osheaga communiaient tous ensemble au son de Radiohead. Tout simplement magique. Si on avait pu arrêter le temps et mettre cette ambiance sous vide pour la rouvrir plus tard, c’est ce qu’on aurait fait. (la suite ici) (photo Claude Dufresne) 4 KAREN YOUNG & CORAL EGAN L’Astral (Festival de Jazz) 3 juillet Elles chantent ensemble depuis que Coral est née, nous a avoué Karen, et les deux femmes avaient un évident plaisir le faire sur scène. Elles se souriaient beaucoup, se regardaient yeux dans les yeux à chaque phrasé non seulement pour s’assurer de bien suivre chacune de leurs lignes harmoniques, mais aussi pour savourer ce moment spécial qu’elles partageaient ensemble. (la suite ici) Photo: Jazz Fest 5 XENIA RUBINOS Newspeak, 2 septembre La salle était horrible, l’éclairage absent, le son complètement raté… mais la performance d’un de mes coups de cœur de l’année, Xenia Rubinos, était absolument renversante! Cette petite femme énergique a brûlé la « scène » sur des rythmes déjantés, devant une poignée de fans ébahis (nous devions être une vingtaine), avant que le concert ne se termine de façon frustrante et soudaine, dans le cahos, alors que les gérants ont brusquement tout éteint. Xenia a juré qu’elle reviendrait… mais pas au Newspeak! lors d’un concert à Amsterdam 6 CATE LEBON The Barboza (Seattle) 13 mai Voir des concerts en voyage est toujours special! Non seulement on y découvre la ville – Seattle, dans ce cas – mais une salle! Le Barboza est une toute petite salle dans un quartier cool de la ville du grunge, qu’on atteint après avoir zigzaggé dans des sous-sols, sous un bar! Là, y jouait l’excentrique Cate Le Bon au grand plaisir de ses fans! photo: Max Phythian 7 JOHN CALE Théâtre Rialto (Pop Montreal), 22 septembre Cale himself seemed to have many different personalities. On some songs he was intense and deeply concentrating on his lyrics, completely submerged in heavy industrial noise, while on others, he seemed to take a lighter note and enjoy himself while repeating the same word over and over. John Cale walked away, thanking the Montreal crowd, visibly touched by the warm response he had received from this special gang of people, who, at the end, all appreciated his performance. (More) photo: Louis Longpré, POP Mtl 8 L’HISTOIRE DE MÉLODY NELSON, par Arthur H et l’OSM Maison symphonique (Francofolies) C’était la toute première fois que “l’Histoire de Melody Nelson” était racontée dans son entièreté, en concert. On peut comprendre pourquoi par le nombre de musiciens requis, mais encore plus par le choix de l’interprète… En effet, qui d’autre qu’Arthur H pouvait chausser les souliers de Gainsbourg pour donner vie à cette œuvre majeure de son répertoire? Il fallait que cela puisse arriver. (plus ici) photo: Francofolies 9 CHICK COREA, CHRISTIAN McBRIDE, BRIAN BLADE Maison symphonique (Festival de Jazz) 1er juillet Les trois grands musiciens ont pris une pause puis sont revenus après l’entracte jouer une autre bonne heure de jazz de qualité. Cette fois ce sont des morceaux des années 30 ou 40, Corea n’en était plus certain, une compo de sa propre plume, et des classiques de Thelonious Monk qu’ils se sont amusés à déconstruire et reconstruire, heureux comme des gamins. Brian Blade a carrément explosé de rire à un moment, entraînant ses complices Corea et McBride dans ce moment cocasse. Ces trois gars-là ont tout simplement eu du fun à jouer de la musique ensemble. On dit JOUER de la musique. Ce n’est pas par hasard! (la suite ici) Photo: Victor Diaz Lamich, FIJM 10 PRINCE RAMA Casa del popolo 13 avril La chanteuse Taraka Larson est un numéro en soit. De son petit corps athlétique et sous une montagne de cheveux frisés « façon 80 » émane une énergie et une folie irrésistibles! La fille saute partout, danse sans retenue, joue de la flying V et fait du body surfing… Elle a même chevauché un moniteur qui ne fonctionnait plus, afin de le ramener à la vie… et ça a marché! Une bête de scène qui captura l’attention chaque seconde de sa performance! Wow. (la suite ici) photo: Nico Pelletier 11 KURT VILE AND THE VIOLATORS Osheaga 30 juillet J’avoue que je cherche souvent ces bons moments au soleil, avec des bands qui font ce genre de rock indie stable mais intense, qui vous embarquent dans leur trip, subtilement. J’étais tombé sous le charme de Tame Impala lorsqu’ils n’étaient pas connus en 2012, puis ai vraiment aimé The War On Drugs l’an passé. Kurt Vile a été le porte-étendard du rock indie samedi à Osheaga et c’était vraiment cool de l’entendre chanter son lazy rock nasillard au soleil. Yeah. (la suite ici) (photo Pat Beaudry, Osheaga) 12 NANCY PANTS The Ritz PDB (POP Montreal), 24 septembre Great trio Nancy Pants, from Montreal, really kicked ass with a fun tongue-in-cheek attitude, and fun punk one-two punchy songs. Short one or two minutes songs delivered bottles of concentated youth and early love songs (I’ve Got a Crush on You and Everybody Knows It), just like a smart drink version of the GoGo’s meeting The Ramones. The guitar wasnt always tuned exactly right, but who cares. Ohara Hale captured our attention and was very fun to watch. Nervous drummer Jeremy MacCuish and cool bassman AdamWaito (who actually delivered one of the songs) complete this fun trio. Had a great time! photo Geneviève Alary 13 AURORA Osheaga 30 juillet Lorsque cette performance s’est terminée, c’est la Norvégienne d’AURORA, juste à côté, scène des Arbres, qui nous a beaucoup plus. Un aspect presque médiéval dans certaines de ses chansons, assez planantes, presque angéliques. Aurora Aksnes a l’élégance d’une Enya lorsqu’elle chante mais sa musique est plus près de celles de Florence + the Machine. (la suite ici) (photo Pierre Bourgault, Osheaga) 14 DAKHABRAKHA Petit Théâtre Outremont, 20 janvier Ces 3 femmes et 1 homme font revivre la musique ukrainienne en réinventant les traditions! DakhaBrakha (ce qui signifie « give and take ») est un groupe de musique d’origine ukrainienne qualifiée d’ethno-chaos, qui va bien au-delà de la simple démonstration que cette musique est vivante et en santé. photo: Yuri Lobachevsky, à Brooklyn 15 PIERS FACCINI Petit Théâtre Outremont, 20 février Suite à la sortie du magnifique Songs of Time Lost avec le violoncelliste Vincent Segal et son propre disque Between Dogs & Wolves, l’élégant auteur compositeur et guitariste Piers Faccini était de retour au Québec en compagnie du fabuleux batteur / percussioniste Simone Pratico. photo: page FB de l’artiste 16 MARIANNE TRUDEL Petit Théâtre Outremont, 21 mai Magnifique pianiste à l’aise autant dans les mélodies qui soulèvent l’âme (comme la bien-nommée Deux soleils), que dans les mouvements plus expérimentaux (on a eu droit à du piano préparé) ou plus syncopés, Marianne Trudel est toujours un plaisir à écouter. Voilà une musicienne qui se laisse emporter par sa musique, qui se laisse transporter par les idées qui lui traversent l’esprit lorsqu’elle est assise devant son instrument de prédilection. (la suite ici) photo: Nico Pelletier Voilà! Que de bons souvenirs! J’espère bien en vivre autant d’excellents en 2017! Consultez notre calendrier des concerts à venir ici. Pour consulter les “tops de 2016” de RREVERB, cliquez ici! Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments