Les soirs de festivals, on a des choix à faire. Beaucoup d’offre et pas encore le don d’ubiquité. Il faut parfois décider si, à regret, on quitte un bon concert pour en voir un autre, qu’on souhaite meilleur. J’ai encore à travers la gorge ma mauvaise décision de quitter les magnifiques Beach House à Osheaga l’été dernier pour aller voir les plates The Cure. Ça me fait encore mal un an plus tard. Samedi dernier, aux FrancoFolies de Montréal, j’avais hâte d’entendre les Innocents, enfin surtout hâte de voir en concert JP Nataf, un auteur-cmpositeur-interprète que j’apprécie pour ses chansons intelligentes et doucement poétiques. Mais avant, en première partie, Autour de Lucie occupait la scène de l’Astral. Avec une attitude d’artiste sombre le visage caché dans ses cheveux et aucun album depuis 10 ans, Valérie Leulliot ne m’a pas séduit. Loin de là. Après deux chansons lentes et intimes, je décide de quitter mon siège pour aller voir ailleurs (c’est-à-dire dehors). C’était une bonne décision. Sur la grande scène Ford, les dynamiques 8 Babins faisaient décoller le party à la Québécwèse, faisant fi de la pluie. Pas mal cool, ces colorés musiciens se démenaient sur scène, faisant bouger les courageux qui affrontaient la pluie, pas toujours équipés, qui leur tombait dessus. Le ciel a fini par se dégager et les courageux ont été récompensés! L’offre étant grande en ce samedi soir, je poursuivis mon exploration vers la scène de l’esplanade, où Catherine Leduc présentait son folk vaporeux issu de son nouvel opus « Rookie ». Mais, je ne sais pas, dehors avec une sono ordinaire, ça ne décollait pas. Bien que l’ex-Tricot Machine soit sympathique et talentueuse, le contexte extérieur ne semblait pas le meilleur pour apprécier son travail. Deuxième bonne décision : poursuivre mon chemin jusqu’à la scène où jouait la Réunionnaise Maya Kamaty (photo en haut de page), que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam. Déjà accroché par son magnifique sourire, j’y découvre une chanteuse qui se donne tout entière à sa musique très typée. Maya Kamaty rappelle l’énergie d’Hindi Zahra (Française d’origine maghrébine) combinée avec le soleil de Lura (de l’Île Maurice). On a dansé, on a souri, on a découvert une artiste et une culture nouvelle. Le français de l’Île de la Réunion est très joli, même si on ne comprenait pas toujours tout. On y reviendra très certainement. Puis, c’était l’heure de revenir à l’Astral pour écouter ce qu’avaient à dire les Innocents (continuer la lecture ici). Voir les photos des Francos ici! Réagissez à cet article / Comment this article commentaires / comments