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ELTON JOHN
The Diving Board

Reginald Kenneth Dwight a maintenant 66 ans. Il a vendu plus de 300 millions d’albums depuis ses débuts en 1969. Avec son complice auteur Bernie Taupin, il signe succès après succès : Your Song (1970), Rocket Man et Crocodile Rock (1972), Daniel et Saturday Night’s Alright for Fighting (1973), Candle in The Wind (1974, qu’il reprendra au décès de Lady Di renouvellant ce succès en 2001), Bennie & the Jets et Don’t Let the Sun Go Down on Me (1974, qu’il reprendra avec George Michael en 1991), Don’t Go Breaking My Heart (1976).

Il revient à la chanson pop en 1983 avec les tubes I’m Still Standing, Sad Songs (Say So Much) (1984), Nikita (1985), Sacrifice (1989). Homosexuel, il surprend en 1984 en épousant une femme, Renate Blauel, ingénieure du son allemande qui avait travaillé sur deux de ses albums. Ils divorcent en 1988.

Après 16 ans de vie commune avec son compagnon David Furnish, le couple émet le souhait d’avoir un enfant. Le petit Zachary nait en 2010 et a une certaine Lady Gaga comme marraine. Elijah suit en 2012.

“The Diving Board” est le 30e album de l’illustre carrière d’Elton John et son premier depuis 2006. Réalisé par T-Bone Burnett (qui a aussi travaillé avec Roy Orbison, Elvis Costello, Los Lobos, Diana Krall), l’album débute avec une grande ballade piano / voix typique du monsieur, Oceans Away. Heureusement, John ne reste pas pris dans ce créneau. Dès Oscar Wilde Gets Out, l’intérêt est en hausse : autant la mélodie que le chant sont bien ficelés. Sur la suivante, A Town Called Jubilee, un autre solide morceau, il effleure le gospel au refrain mais autrement se donne des airs de Billy Joel, avec lequel il a beaucoup tourné ces dernières années.

Au final, un album qui plaira à ses fans qui apprécient les ballades (Voyeur, My Quicksand) et qui est plus varié que la moyenne de ses derniers opus. Peut-être un peu trop d’écho sur sa voix, ça sonne un peu moins personnel, mais que voulez-vous, on a affaire à un ancien : c’était la façon de faire il y a quelques décennies.

Fait inusité, le pianiste se permet des interludes instrumentaux, nommés Dream #1, 2 et 3, dans lesquels il joue à être Gonzales, le temps de quelques secondes, avec de jolis morceaux.

 

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Artiste : Elton John
Album : The Diving Board
Étiquette : Mercury/Capitol

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Mélomane invétéré plongeant dans tous les genres et époques, Nicolas Pelletier a publié 6 000 critiques de disques et concerts depuis 1991, dont 1100 chez emoragei magazine et 600 sur enMusique.ca, dont il a également été le rédacteur en chef de 2009 à 2014. Il publie "Les perles rares et grands crus de la musique" en 2013, lance le site RREVERB en 2014, et devient stratège numérique des radios de Bell Média en 2015, participant au lancement de la marque iHeartRadio au Canada en 2016. Il dirige maintenant la stratégie numérique d'ICI Musique, la radio musicale de Radio-Canada.